Quelques pas en trop, et t'es dans la mouise, ma belle... LIBRE

x. Je marchais lentement, et d'un pas rapide et léger, vers une odeur. Cela faisait quelques heures que je tournais en rond sur les territoires du clan de l'Ombre, évitant soigneusement leur patrouille. Pour ce faire, je m'étais, au préalable, rouler dans de la boue bien fraîche.De suite, je me suis sentit à l'aise, étrange, non ? Bref, une odeur m'attirait, mais je ne savais pas ce que c'était. J'allais bientôt le découvrir. Je m'arrêta, quand une plante attira mon attention. Des pavots. Je n'en avait plus beaucoup, alors j'en cueillis quelques-uns, puis je reprit ma marche silencieuse et légère vers l'odeur.

x. Quand je sortis enfin des marais, c'était pour trouver quoi ? La chose puante, celle qui portait l'odeur qui m'avait faites avancé. L'odeur de mort, de peur, de charogne. Une odeur lourde, qui vous emplit le cœur d'un je ne sais quoi, et qui vous ferais presque pleurer. J'ouvris la gueule, et laissa tomber les pavots. De suite, l'odeur m'apparut plus fortes, mais cela ne me gênais pas. Ce qui me gênais, c'était tous ses cadavres, ses charognes de petits animaux venus mourir ici. Comme je ne suis pas lâche (On doute...), j'avançai. Je me surprise à avoir faim. Tant pis. J'essaie de mordre dans un rat, mais il est infecte, et je recrache tout.
Je continue, deux pas, puis je ne me sens plus très bien. Le rat ?...

x. Je fit un bond en arrière, secoua mon museau dans tout les sens, et chercha des yeux l'accès au marais, ou du moins, la sortit de cette terre. La sortit des territoires du clan l'Ombre aussi, si possible. Mais je n'eus pas le temps ; un chat venait de pénétrer dans cet horrible cimetière. J'avais fait quelques pas en trop, en venant ici. Quelques pas en trop, et t'es dans la mouise, ma belle...